Qui suis-je ?
Astate :
élément chimique radioactif instable
à durée de vie très courte.
Extrêmement rare,
il est également le sujet de recherches prometteuses
pour soigner le cancer.
Bon, et sinon, c’est aussi le pseudo que j’ai choisi (un peu au pif) à quand j’étais adolescente et que j’ai décidé de commencer à publier en ligne fanfictions et dessins.

Des années après, je suis toujours là ! Maintenant jeune maman et auto-éditée depuis plusieurs années, je dissimule mes penchants sadiques envers mes personnages derrière des aquarelles pleines de lumière et de douceur.
Quand je ne suis pas convention, un scalpel à la main pour découper des marque-pages, j’écris, je dessine et je bricole de multiples projets dans mon atelier : roman, BD, livres aux formats atypique fabriqués à la main, rien ne me fait peur !
Mes genres préférés ? La tranche de vie, souvent avec des thèmes LGBT+, et les mondes imaginaires. Tout comme mon pseudo, mon inspiration est protéiforme, j’aime toucher à tout et expérimenter de nouvelles manières de raconter des histoires.
D’où je viens

J’ai grandi au siècle dernier, dans une immense maison de Normandie, avec des pièces remplies d’objets souvent anciens et de centaines de livres. Mes parents, tous deux professeurs de français, m’ont donné le goût de la lecture et ont encouragé mon imagination déjà fertile.
Mieux encore, mon père ayant publié plusieurs livres, m’a donné les clés pour apprendre à taper à l’ordinateur et m’a aidée à faire de bout en bout mon premier livre, alors que je n’étais qu’en sixième. J’ai donc grandi avec la conviction que « faire des livres » serait mon métier.
Adolescence : RP cosplay et fanfictions
Adolescente, j’ai croisé la route des blogs et surtout, du yaoi avec le RoyXEd. Déja fan de Fullmetal Alchemist et poussée par l’enthousiasme de ma bande d’amies, j’ai commencé à publier mes textes et dessins sur internet en m’essayant à la fanfiction, et… je n’ai jamais arrêté.
Ce fut pour moi l’occasion de progresser en écriture, mais aussi de faire de merveilleuses rencontres et de mettre un pied dans les questionnements LGBTQ+ qui sont depuis devenu un thème central dans mes histoires.
Attirée par la création d’histoire et le dessin, mais aussi par la couture et rêvant de continuer à participer à des tournages avec mes amis, j’ai fait deux ans d’études à Estienne pour apprendre l’illustration, avant de bifurquer en DMA Costumier-réalisateur. Ce furent deux années intenses et riches en enseignement, qui m’ont laissée avec une belle bibliothèque sur l’histoire du costume et l’envie de réaliser une bonne partie des vêtements que je dessine pour mes personnages féminins.

Autoédition & conventions
Après mes études, j’ai décidé de reprendre dessin et écriture, et commencé à faire des conventions sous le nom de Bull’Acide.
Au début, c’était un prétexte pour recommencer à dessiner en douceur et revoir plus souvent ma sœur de cœur, mais découvrir le monde des conventions fut une révélation : c’était ça, ce que je voulais faire de ma vie !
Dessiner, écrire, et surtout, rencontrer les gens en chair et en os avec qui partager mes histoires, dans une atmosphère festive et décalée, c’était un rêve pour moi. Alors, quand notre groupe s’est dissous, j’ai décidé de continuer seule et de me professionnaliser dans ce domaine.
Aujourd’hui, j’ai publié de nombreux livres en auto-édition, seule ou en groupe, et en plus d’avoir plein d’histoires (fictives et réelles) à raconter, je souhaite partager mon expérience, mes trucs et astuces pour ceux qui souhaitent se lancer dans l’aventure. C’est pour cela que depuis 2020 je participe comme rédactrice au site Mangakoaching, qui regorge de conseils pour se lancer dans le dessin, le manga et l’auto-édition !
Mes inspirations
Les histoires avec lesquelles j’ai grandi ont façonné ma vision du monde, et pas seulement lorsque que j’en faisais des fanfictions. Je crois que cela en dit beaucoup de la manière dont j’écris les histoires, alors voici les livres qui m’ont le plus marquée.

Parce que c’est simple et poétique à la fois. Parce que ça m’a donné goût très jeune aux histoires mélancoliques. Parce que j’aime repenser au renard en regardant les blés.

Parce que cette histoire m’a bousculée et profondément changée. C’était la première fois que je croisais des personnages aussi ambigus, et je suis restée touchée par l’univers et ce message de défense du libre arbitre.

Parce que le ce monde en ruines m’a longtemps hantée. Parce que le manga est incroyablement dense et profond. Et parce que le courage sans failles de Nausicaä en fait une figure admirable.

Parce que, après avoir adoré suivre la série quand j’étais ado, ce manga m’a ouvert la porte au yaoi, à la communauté de la fanfiction et à tout un pan de la pop culture. C’est sans doute l’œuvre qui a le plus changé ma vie.

Parce que je suis toujours soufflé par la délicatesse du trait de Kaoru Mori, son sens du détail et la méticulosité de ses recherches.
Parce que, au delà de la beauté et de la technique, il y a beaucoup de sensibilité dans son traitement des personnages.

Parce que l’esthétique façon gravure sert parfaitement l’univers, que l’autrice mêle une quête innocente avec des enjeux beaucoup plus politique… et parce que ses découpages sont de véritables chef d’œuvres !
Mes valeurs (et la raison d’être de ce site)
Ma devise est simple :
Prendre soin et apporter de la beauté au monde.
Faire preuve d’empathie
Je suis attachée à la défense des droits de l’homme en général, au féminisme et à la défense des droits LGBT+ en particulier. Le fait que je sois une femme bi y est sûrement pour quelque chose, même si j’ai mis longtemps à réaliser que je faisais partie de ce groupe que je pensais défendre en tant qu’alliée.
De manière générale, je considère que tout être humain devrait être traité avec dignité et accéder à des conditions de vies décentes. Autant dire que la tournure que prend la politique en France et ailleurs me mettent en rage !
Je suis effarée par les désastres écologique et sociaux provoqués par le consumérisme de masse, par la violence de l’égoïsme dont font preuve les personnes au pouvoir, et au milieu de tout ça, j’essaie de trouver un peu de sens et de douceur dans ce que je fais.

Faire de ses mains
J’ai toujours su que je travaillerai dans les métiers d’arts (j’aurais aimé pouvoir tout apprendre) et je rêve d’un monde dans lequel les objets faits à la main avec amour reprendraient un peu le pas sur la fabrication de masse. À mes yeux, artisanat et écologie sont intimement liés : en redonnant sa valeur à un objet, on peut se détacher plus facilement du superflu. On prend la peine de s’y attacher, de l’entretenir et… de le réparer. Et en plus, c’est beau.
Parce que le savoir-faire est une force, c’est quelque chose qu’il me paraît important de préserver et de partager. C’est pourquoi je partage régulièrement mon processus créatif. Cela peut être dessiner, coudre, bricoler, réparer, mais aussi avoir une compréhension réelle des outils technologiques pour ne plus en être esclave !
Je n’ai pas de grandes connaissances en informatique, mais je trouve le sujet passionnant et je me suis rendu compte récemment de l’importance de la souveraineté du web.

Chercher des alternatives.
J’ai compris que, si on veut faire entendre nos voix, il nous faut des espaces qui ne soient pas contrôlés par des personnes opposées à nos valeurs ! C’est pourquoi j’ai créé ce site, hors de Facebook, Instagram, Twitter… autant de multinationales à l’éthique douteuses à qui ne veux plus donner un sou.
C’est en construisant d’autres espaces que l’on peut rendre de nouvelles choses possibles. Alors, un de mes objectifs ici est de tester et partager mes expériences et mon exploration de ces « espaces libres » du net et de l’informatique.
En écrivant, dessinant et partageant mes connaissances, et j’espère offrir un peu de liberté à d’autres et rendre le monde un tout petit poil meilleur. Il est parfois difficile pour moi de concilier toutes ces valeurs… mais j’essaie. Et je n’oublie pas ce slogan de mon père :
« Il faut bien commencer par être nul ! »
Bref, il faut bien commencer quelque part.
Mes univers

Plus qu’un genre ou un format, ce sont les thèmes qui sont des éléments récurrents dans mes histoires. On y retrouve souvent des interrogations des personnages sur leur sexualité et leur rapport au monde, dans des récits qui donnent beaucoup d’importance à leurs émotions et leurs relations. Quelle que soit la toile de fond, chaque histoire est écrite « de l’intérieur », et la première personne est souvent présente.
Certaines de mes histoires, comme Par la fenêtre ou Fleurs des champs, sont des tranches de vie ancrés dans notre monde et à notre époque, de façon plus ou moins bien définie.
D’autres, souvent issus de Fullmetal Alchemist de manière plus ou moins directe, prennent place dans des univers imaginaires. Le plus conséquent d’entre eux à l’heure actuelle, c’est celui du Cabaret Bigarré. Dans ce monde librement inspiré du début XXe auquel se mêlent des éléments XVIIIe, de nombreuses vies se croisent et s’enlacent dans un monde en pleine mutation. Cet univers est l’occasion de mêler récits intimistes et géopolitiques pour en faire un propos cohérent… mais aussi de se faire plaisir avec de beaux décors et costumes !
J’ai également des projets dans des genres totalement différents, comme l’enquête, la fantasy et même le cyberpunk (toujours avec une touche de romance queer, on ne se refait pas).
Pour découvrir ces univers, une section « Bibliothèque » est en préparation !
Comment je travaille

Même si je suis familière de Photoshop depuis l’adolescence, je n’ai jamais été très à l’aise avec le dessin sur ordinateur. Mes études à Estienne ont achevé de me pousser dans les bras des techniques de dessin traditionnel, et aujourd’hui, il est exceptionnel que je fasse un dessin ou même une mise en couleurs avec des outils digitaux.
Mes outils préférés sont le critérium, la plume et l’aquarelle, mais je varie les mediums ou je les mélange pour m’adapter aux projets que je veux réaliser. J’aime les spécificités et imprévus de chaque chose, et je suis très attachée au grain du papier et aux petites imperfections qui rendent le dessin vivant.
Pour autant, je ne suis pas technopathe : je suis à l’aise sur Photoshop et Indesign pour retoucher les images et préparer les fichiers d’impression et je sais comment faire un livre de bout en bout, depuis les scans et la mise en forme des textes jusqu’aux réglages des paramètres de couleurs.
De manière générale, j’aime comprendre la logique et le fonctionnement des outils que j’utilise, et être capable de gérer mes projets de bout en bout.
Tu veux en savoir plus ? Fais un tour dans mon atelier, j’y dévoile mon processus créatif !